Le film Superia X-TRA 400 35 mm de Fujifilm est un pilier de Walmart et de nombreux autres supermarchés et pharmacies aux États-Unis depuis décennies. Comme vous le savez peut-être, Fujifilm a récemment eu des problèmes d’approvisionnement, et de nombreux magasins ici aux États-Unis sont en rupture de stock depuis des mois. La suspicion de la mort d’un autre film couleur s’est répandue, avec au moins un grand détaillant d’appareils photo répertoriant Superia comme abandonné ou indisponible. L’espoir a été récemment restauré lorsque le même détaillant a répertorié un « nouveau » Fujifilm 400 sans la marque « Superia X-TRA », et avec l’art de la boîte notant « Made in USA ».

Ce nouveau film s’est récemment montré dans mon Walmart local, alors j’ai acheté un pack de 3 de 36 rouleaux d’exposition pour le prix désormais raisonnable de 24,98 $ plus la taxe de vente et j’ai parlé à Em de la rédaction d’une critique rapide basée sur mes expériences avec eux.

(Je ne digresserai pas dans le sujet brûlant des prix des films, de l’inflation et des problèmes de chaîne d’approvisionnement)

Rouleau 1 – EI 400

J’ai chargé mon Minolta Maxxum 700si récemment acquis avec un zoom Minolta 28-105 et je suis parti un jour de printemps légèrement couvert dans l’Ohio pour graver mon premier rouleau. Les expositions ont été faites à la vitesse de la boîte en utilisant la priorité à l’ouverture, et j’ai largement laissé le compteur de l’appareil photo faire la réflexion. J’ai tourné à main levée et les vitesses d’obturation étaient garanties rapides avec le film à 400 vitesses. Coup de matos obligatoire :

Les premiers clichés en rouleau proviennent de ma région natale, composée principalement de petites communautés rurales centrées sur l’agriculture avec une fabrication mélangée. rue alors que tout le monde passe en voiture.

J’aime conduire sur les routes départementales et voir les granges construites à la hache et à la sueur aux 19e et 20e siècles. Ils se dressent comme des cathédrales pour le travail acharné, l’alimentation du bétail et le stockage du foin. Au fur et à mesure que l’entretien de ces granges devient plus coûteux et difficile, beaucoup tombent et peu sont préservés, sauf grâce à la mémoire et aux photographies.

J’ai auto-développé le film avec le processus Flexicolor C41 de Kodak à des températures et des heures standard avec un système Jobo, et j’ai converti les fichiers en numérique avec un objectif macro Sony a99ii et Minolta 50 mm à l’aide d’un bloc lumineux Cinestill.

Les images ont été converties avec Negative Lab Pro dans Adobe Lightroom et n’ont pas été manipulées de manière significative, à l’exception du recadrage, de l’exposition/du contraste, de la saturation mineure/de la température de couleur et des taches de poussière. Je suis un peu un nouveau venu dans le domaine de la « numérisation » DSLR et je continue d’améliorer ma technique. Jusqu’à présent, j’ai été impressionné par la résolution et les conversions nettes.

Quelques images supplémentaires de mon premier rouleau suivent :

Rouleau 2 – EI 1600 + traitement push

Sur un défi d’Em, j’ai décidé de pousser un rouleau à 1600 (2 arrêts). Cela a nécessité de sortir mon appareil photo préféré, un Minolta a-9 qui peut faire la mise au point des objectifs SSM fabriqués par Sony pour les reflex numériques à monture A. L’a-9 dispose également d’une vitesse d’obturation maximale de 1/12 000 lorsque vous souhaitez jouer avec de grandes ouvertures et un bokeh en plein jour. La plupart des échantillons poussés ci-dessous ont été réalisés avec un objectif zoom Carl Zeiss 24-70 f.2.8.

Les images de l’hirondelle bicolore et de Buffy le chien ont été capturées avec le 70-400 mm f/2,8 SSM de Sony. Comme prévu, le grain a augmenté avec la poussée (voir le recadrage à 100 % de l’hirondelle rustique, image 2), tout comme le contraste, ainsi qu’un léger changement de couleur. Mais, je n’ai trouvé aucun de ceux qui sont répréhensibles. Les images lumineuses disponibles montrent de belles ombres tout en conservant les détails dans les reflets de la fenêtre. J’appellerais cela un film amusant et utile lorsqu’il est poussé à deux arrêts, bien que la lumière du jour dure bloque les ombres.

Lancer 3 – EI 400 à nouveau

Mon troisième rouleau a été tiré à la vitesse de la boîte alors que je me promenais dans le centre-ville de Lima, dans l’Ohio (c’est LIE-mah, comme le haricot, pas le Pérou) un dimanche après-midi. Lima est un peu plus « ville » pour moi, avec quelques grands immeubles et des parcmètres. J’ai réussi à intégrer quelques personnes dans ma photographie de rue, mais ce n’est pas mon fort. Ces photos ont été prises avec l’a-9 et le Sony Zeiss 50mm f/1.4 — un objectif très net.

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La photo Joey’s Subs montre les couleurs vives et les détails rendus par ce film. Comparez la récolte à 100 % de l’hirondelle à 1 600 IE (rouleau 2) à la prise de vue à 100 % de Joey’s Subs – où les étoiles sur le drapeau montraient de bons détails à 400 EI. Parfois, j’aurais aimé avoir un objectif grand angle, mais de temps en temps, vous avez besoin d’un défi et « travaillez avec ce que vous apportez » comme nous avons tendance à dire ici dans l’Ohio.

Voici ces deux cultures à 100% pour vous éviter de revenir en arrière.

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Qu’est-ce que le Fujifilm 400 « Made in USA » ?

En faisant un travail médico-légal léger, les marques de bord du film ressemblent plutôt à celles typiques de Kodak, plutôt qu’à celles de Fuji, qui incorporent des « bandes de course » vertes et rouges. Voir l’image ci-dessous, qui montre les négatifs de film Fuji 400 en haut, Kodak GC400 / Ultramax 400 au milieu et « l’ancien » Fuji 400 Superia X-TRA en bas.

De plus, le film « New 400 » est collé à la broche, alors que le film Fuji 35 mm classique utilise un trou perforé et un accrochage sur la broche. Je pense que nous pouvons être raisonnablement certains que Kodak a ses mains là-dedans.

Mes 2 ¢ / conclusion

J’ai trouvé les résultats donnés par le nouveau Fujifilm 400 « Made in USA » très satisfaisants. Cependant, je pense que ma configuration de conversion et les paramètres de Negative Lab Pro peuvent avoir tendance à sursaturer un peu les couleurs. Les couleurs ressortent définitivement, et je ne peux pas vraiment juger si c’est le film ou ma configuration. J’ai délibérément abaissé un peu le paramètre de saturation de NLP sur la poussée EI 1600 et les rouleaux Lima (rouleaux 2 et 3 respectivement).

Compte tenu de la vitesse du film, le grain n’est pas du tout répréhensible, et la résolution de 42 mégapixels de mon «  scanner  » DSLR Sony a facilement montré de bons détails de film, les défauts de mes expositions à main levée et les défauts de mon objectif zoom vintage des années 80 sur le premier rouleau. Je mettrais en garde toute supposition sur les caractéristiques de l’émulsion jusqu’à ce qu’une véritable fiche technique avec des courbes de couleur soit publiée par Fujifilm. Il y a trop de variables numériques entre mon appareil photo et l’écran de votre ordinateur.

Je suis conscient qu’une lacune dans cette mini-revue ici est le manque évident de portraits humains. Peut-être pour un autre jour, ou un autre critique. J’ai cependant inclus la photo obligatoire de mon chien.

Dans tous les cas, en tant que photographes de cinéma, nous devrions être heureux lorsque nous pouvons entrer dans un magasin local et voir une réserve de films couleur sur l’étagère. Seules deux entreprises fabriquent des quantités importantes de films couleur de qualité sur la planète, et nous avons besoin des deux. J’espère que ce film comblera une lacune dans la gamme de Fujifilm en résolvant les problèmes de production et de disponibilité. J’espère que le FujiPasFilmPlus les rumeurs ne sont pas fondées.

Nouvelles tardives : un communiqué de presse du marché japonais indique que les commandes et les ventes de films doivent revenir au Japon à partir du 12 juin 2023, mais avec des hausses de prix. L’une de mes principales préoccupations est de compter uniquement sur la production cinématographique d’une seule entreprise – dans une ville, dans une installation. Cela place notre monde analogique dans une position un peu précaire, sans même tenir compte des problèmes de prix.

Assurez-vous de soutenir votre magasin local si vous en avez encore un (voir la photo d’Acme Photo du rouleau 3. C’était un endroit que je fréquentais à l’université, et maintenant fermé depuis longtemps. Lima avait deux magasins de photo du centre-ville), ou prenez un pack la prochaine fois que vous êtes dans le MegaMart. Les grands magasins suivent le mouvement des stocks, ce qui les maintient en stock. Les petits magasins savent personnellement quand leur inventaire tourne, et cela les maintient en activité pour vous servir. Alors allez-y, tournez des films, faites des photos et amusez-vous.

~ Marque

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